Une période d’essai qui a une durée variable selon le domaine professionnel et qui permet à l’employeur d’évaluer les compétences du salarié dans le cadre de la mission qui lui a été confiée et à ce dernier d’apprécier si les conditions de travail sont conformes à son attente et correspondent à toutes les caractéristiques contenues dans le contrat de travail.
Cette période d’essai permet à l’une des deux parties de se désister sans pour autant causer un grave préjudice à l’autre.
Si elle n’est pas obligatoire, cette période d’essai est fortement conseillée, car il est souvent impossible de juger un salarié à la seule vue de son CV ou lors d’un entretien. Il doit faire ses preuves sur le terrain.De même que l’employé doit prendre la température de l’entreprise et de sa fonction à l’intérieur de celle-ci pour s’apercevoir s’il est vraiment fait pour le « job » en deçà des considérations financières. Cette période d’essai varie.
Elle peut aller jusqu’à deux mois pour les ouvriers, trois mois pour les agents de maîtrise et les techniciens, et quatre pour les cadres.
Elle peut être renouvelée et donc doublée, si un accord est prévu au préalable.
Pendant l’essai, le contrat de travail peut être librement rompu par le salarié ou par l’employeur, sans qu’il soit besoin de motiver cette rupture, et sans indemnité (sauf disposition conventionnelle contraire). Les règles de procédure concernant le licenciement ne s’appliquent pas. L’employeur et, dans certains cas, le salarié doivent toutefois respecter un délai de prévenance. Au terme de la période d’essai, le salarié est définitivement embauché.